Islande, voyage volcanique

Trois petites semaines de voyage à vélo (et malheureusement aussi en bus, pour cause de genoux en rade) dans un pays doté de paysages absolument fabuleux et d’une météo pas toujours très coopérative.

La carte du parcours

Les étapes

  1. Keflavik – Reykjavik en bus
  2. Reykjavik – Laugarvatn 78 km
  3. Laugarvatn – Hvitarvatn 75 km
  4. Hvitarvatn – Hveravellir 60 km
  5. Hveravellir – Bolstadharlidh 92 km
  6. Bolstadharlidh – Akureyri 120 km
  7. Akureyri – Reykjahlid en bus
  8. Reykjahlid – Egilsstadhir en stop
  9. Egilsstadhir – Höfn en stop
  10. Höfn – Skaftafell en stop
  11. Skaftafell – Vik en stop
  12. Vik – Hella en stop
  13. Hella – Landmannalaugar en bus
  14. Landmannalaugar – Selfoss en bus
  15. Selfoss – Vestmannaeyjar en bus et bateau
  16. Vestmannaeyjar – Reykjavik en bateau et bus

Le carnet de route

KEFLAVIK – REYKJAVIK EN BUS

Nous arrivons à l’aéroport de Keflavik tard dans la soirée où nous récupérons nos bagages et les cartons qui contiennent nos vélos. Mauvaise surprise, ils sont ouverts, les languettes que nous avions refermées avec du scotch semblent avoir été arrachées pendant leur manipulation par le personnel des bagages.

Vérification faite, il ne manquequ’une gourde dans les cartons, les pédales simplement glissées dans son carton par l’amie qui m’accompagne pour ce voyage sont toutes les deux là. Ouf!

Nous apprenons une première leçon: ne pas mettre d’accessoires et de petit équipement dans les cartons sans les attacher solidement au vélo avec des brides plastique ou du scotch. A retenir.

Enfin, une fois nos affaires rassemblées nous montons dans le bus qui doit nous emmener à Reykjavik et à la Guesthouse qui nous accueille ce soir.

Nous ne manquons pas de remarquer à la sortie de l’aéroport la corbeille remplie de bonbonne de gaz – dont certaines doivent encore être utilisables – laissées par les campeur au moment de leur départ, celles-ci étant interdites dans l’avion. Pratique pour cuisiner gratos pendant son séjour. Inutile pour nous, notre réchaud est à essence.

REYKJAVIK – LAUGARVATN 78 KM

Au réveil nous retrouvons une autre amie qui nous a rejoints de Montréal pour nous accompagner dans ce périple, prenons un généreux petit déjeuner et nous lançons dans les préparatifs du départ.

J’en profite pour délester mes sacoches de quelques affaires qui me paraissent soudain bien inutiles et dont je n’aurai effectivement pas besoin par la suite. Nous nous mettons enfin en route.

Le temps est au beau, le vent nous souffle doucement dans le dos et c’est à un bon rythme que nous nous dirigeons sur une route goudronnée en direction de  Thingvellir où nous faisons une pause pour visiter son impressionnante faille. Puis nous empruntons une piste jusqu’à Laugarvatn où nous plantons la tente pour une première nuit de camping.

La journée est une suite de Oooooh! et de Aaaaah! après chaque dos d’âne, les paysages que nous découvrons étant tous plus beaux les uns que les autres. Ce sera d’ailleurs le cas pendant tout notre séjour, ici la variété des paysages semble être sans fin.

LAUGARVATN – HVITARVATN 75 KM

Une fois le petit déjeuner avalé nous reprenons la route pour Geysir où jaillissent de puissant geisers. Le spectacle est étonnant et très impressionnant. Le site est évidemment très touristique mais peu d’entre eux sont venus ici à vélo!

Après Geysir nous arrivons aux chutes de Gullfoss, majestueuses et puissantes. Nous y rencontrons un groupe de cyclos, des belges et deux allemands, ces deux derniers nous apprennent qu’ils vont dans la même direction que nous mais que pour aujourd’hui ils ont atteint l’endroit où ils veulent passer la nuit, en bordure des chutes.

Nous les quittons pour nous engager sur la piste qui permet de traverser l’île par son milieu, afin de faire encore un peu d’avance avant le soir.

La piste est poussiéreuse, donc le temps est sec et ça nous convient très bien. Après avoir passé un col nous descendons vers le lac Hvitervatn au bord duquel nous établissons notre camp pour la nuit.

HVITARVATN – HVERAVELLIR 60 KM

Nous nous levons un peu tardivement après une nuit pluvieuse et, alors que nous sommes sur le point de nous mettre en route, nous voyons arriver les deux Allemands rencontrés la veille, Hanno et Ralf.

Alors que nous roulons tous ensembles depuis quelques kilomètres nous sommes pris sous une averse. Par chance, nous trouvons le moyen de nous abriter dans une cabane ouverte, installée là à disposition des randonneurs en quête d’un abri.

La suite un jour…

Laisser un commentaire